Pour les enfants, un sommeil suffisant et profond fait augmenter les hormones de croissance et permet aux muscles de se développer normalement. Pour les grands, il aide l’organisme à la récupération des forces tout en rafraichissant le cerveau. Cependant, nombreux sont les éléments qui peuvent perturber le sommeil. La dyssomnie figure parmi les troubles du sommeil les plus rencontrés.
Dyssomnies définition
La dyssomnie désigne un trouble du sommeil causé par la détérioration quantitative et qualitative du sommeil. Chaque jour, une personne adulte nécessite entre 7 et 8 heures de temps pour dormir. Si cette durée n’est pas respectée, il y aura une altération du sommeil pouvant occasionner des gênes dans la vie quotidienne. La dyssomnie entraine plusieurs conséquences graves, comme la dépression, la fatigue générale, le risque d’obésité, les diverses infections, la baisse d’efficacité du système immunitaire, les différentes maladies, etc., qui impactent sur notre santé, voire même notre vie tout entière. La dyssomnie se présente sous 3 différentes formes :
- les insomnies dues aux carences ou insuffisances en sommeil,
- les hypersomnies causées par un sommeil trop excessif,
- les troubles du rythme circadien.
Dyssomnies : les carences en sommeil
En général, l’insomnie est engendrée par des carences en sommeil. Il s’agit du trouble du sommeil le plus souvent rencontré chez les personnes adultes. L’insomnie peut toucher la plupart de la population. Elle empêche un individu d’avoir un bon sommeil. Elle provient soit d’une impossibilité à s’endormir à l’heure habituelle du coucher, soit des réveils fréquents durant la nuit, soit des réveils matinaux précoces. L’absence du sommeil au cours de la nuit peut aussi provoquer l’insomnie.
Plusieurs éléments sont reconnus comme facteurs favorisant les carences en sommeil ou insomnie. Les plus fréquemment rencontrés sont le stress, l’hygiène de vie, les maladies, l’anxiété, les drogues, la prise de certains médicaments, etc.
La dyssomnie provenant des insuffisances en sommeil existe en de nombreux types, dont :
- l’insomnie d’endormissement, également appelée insomnie du soir ou incapacité à s’endormir facilement;
- l’insomnie d’ajustement qui est lié à des facteurs perturbateurs comme la maladie, les bruits, la dépression, etc.;
- l’insomnie secondaire engendrée par une maladie mentale, une prise de médicament, la dépendance à la drogue, l’intoxication, etc.;
- l’insomnie paradoxale entraînant l’altération de l’éveil diurne et qui peut durer jusqu’à 1 mois;
- l’insomnie idiopathique qui est provoquée par la perturbation au niveau du système veille sommeil. Il s’agit d’un cas rare qui peut survenir dès l’enfance.
L’insomnie peut provoquer des conséquences néfastes, comme le vieillissement cutané de la peau, le risque d’accident, la perte de concentration, la perte de mémoire, la maladie cardiaque, le risque de diabète, le risque de cancer, etc. pour les personnes concernées.
Dyssomnies: les excès en sommeil
Quand le sommeil est altéré de manière qualitative et quantitative, on dit que la personne est touchée par la dyssomnie. Cette maladie englobe tous les troubles qui détériorent le sommeil. L’insomnie, provoquée par le manque de sommeil, ainsi que le trouble hypersomniaque, aussi nommé « excès de sommeil », font partie de ces troubles.
L’hypersomnie désigne la maladie neurologique découlant d’un sommeil profond. Les personnes souffrant de ce trouble sont dans l’incapacité de se lever le matin. Elles sont toujours fatiguées durant la journée sans être somnolentes. Le trouble hypersomniaque se divise en deux catégories : l’hypersomnie idiopathique ou hypersomnie primaire et l’hypersomnie récurrente. Ces 2 types de trouble disposent de même facteurs et symptômes, mais se diffèrent, selon la durée pendant laquelle ils se manifestent.
L’hypersomnie idiopathique est une notion désignant un trouble neurologique résultant d’une hypersomnolence diurne permanente. L’individu concerné ne se sent jamais réveillé. La maladie se manifeste par des heures de couchers prématurées et des levers plus tardifs. Le réveil pourra être très difficile et peut s’accompagner de confusions, de comportements automatiques, de lenteur de la pensée, etc.
Quant à l’hypersomnie récurrente, elle est un cas rare de trouble hypersomniaque. Elle se reconnait par une existence d’épisodes ayant une durée variable, où l’individu trouve un sommeil d’une durée beaucoup plus longue que d’habitude ou la normale. Ces épisodes peuvent durer quelques jours, voire 2 semaines.
Comme toutes autres maladies, les excès de sommeil ou les hypersomnies entraînent des effets néfastes pour notre santé, à savoir : les risques cardiovasculaires, les troubles de sommeil, les risques de surpoids ou l’obésité, le diabète, les maux de tête, etc.
Dyssomnies : les troubles du rythme circadien
Le trouble du rythme circadien est dû à un dérèglement de l’horloge biologique. Tous les êtres vivants diurnes nécessitent un bon sommeil durant la nuit et sont conçus pour être actifs le jour. Les individus souffrant de ce type de trouble ressentent une grande fatigue pendant la journée. Le trouble du rythme circadien survient à cause de plusieurs facteurs, comme le travail de nuit, les maladies, la prise des médicaments, le décalage horaire, etc. L’individu touché aura de grandes difficultés à s’endormir ou à se réveiller aux heures qu’il souhaite. Le trouble se présente sous différents types, tels que :
- le syndrome de retard de phase : c’est le cas le plus rencontré chez les jeunes et les adolescents. Ils ont tendance s’endormir à une heure tardive et vont se lever plus tard. Or, ce rythme est incompatible avec leurs activités quotidiennes.
- Le syndrome d’avance de phase : ce trouble touche souvent les personnes âgées. Ces dernières seront dans l’incapacité de rester éveillée le soir et se réveillent prématurément.
- Le décalage horaire : la perturbation est souvent remarquée pendant les voyages. Le trouble découle du décalage provoqué par les fuseaux horaires.
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