Les symptômes les plus récurrents sont les éternuements, un nez congestionné ou bouché ou encore des démangeaisons.
Rhinite hypertrophique : définition
La rhinite hypertrophique est une inflammation des muqueuses nasales. Très fréquente et relativement bénigne, cette pathologie connue sous le nom de « syndrome du nez bouché » et souvent assimilée au rhume peut pourtant provoquer des symptômes très gênants. La rhinite hypertrophique chronique ou aigüe doit donc faire l’objet d’un traitement. Ce traitement dépend de l’origine de la rhinite. Rhinite allergique ou non, les causes diffèrent.
La rhinite hypertrophique : les causes
La rhinite hypertrophique existe sous différentes formes. Qu’elles qu’en soient les causes, certains facteurs de risque favorisent la survenance de cette inflammation du nez.
Rhinite hypertrophique de la femme enceinte, pollution, tabac : les facteurs de risque
Les principaux facteurs qui favorisent la survenance de la rhinite allergique ou non sont les suivants :
- La pollution : en environnement urbain, les gaz d’échappement et les fumées sont de nature à irriter les parois nasales. De même, respirer la fumée du tabac augmente le risque de développement de rhinite hypertrophique.
- Des sprays nasaux et d’autres médicaments décongestionnants ou vasoconstricteurs non prescrits peuvent être à l’origine d’une rhinite.
- La rhinite hypertrophique de la femme enceinte : la femme est plus sujette au syndrome d’inflammation des muqueuses nasales pendant la grossesse et certaines périodes de son cycle menstruel.
- L’asthme ou encore la mucoviscidose, ainsi que certaines pathologies chroniques sont susceptibles de provoquer une rhinite hypertrophique.
Rhinite hypertrophique allergique, rhinite vasomotrice ou rhinite infectieuse
Selon l’origine de l’inflammation, la rhinite est classée sous une dénomination distincte :
- Rhinite hypertrophique allergique : lorsque les voies respiratoires sont en contact avec des substances allergènes – de la poussière, des poils d’animaux, des acariens, du pollen – la muqueuse nasale réagit pour protéger l’organisme. Cela cause une rhinite hypertrophique. Lorsqu’elle est allergique, elle peut être saisonnière – due au pollen au moment du printemps – on parle alors de rhume des foins. La rhinite chronique survient lorsque les agents allergènes sont présents au quotidien – acariens ou poils d’animaux, par exemple.
- Rhinite vasomotrice : certaines substances irritantes présentes dans l’air provoquent une dilatation excessive des vaisseaux sanguins des cloisons nasales, aboutissant sur une inflammation du nez.
- Rhinite infectieuse : une infection virale ou bactérienne localisée dans le nez ou la gorge peut être à l’origine d’une rhinite.
Au-delà des allergènes, des substances environnementales irritantes ou des virus et bactéries, d’autres causes plus profondes peuvent être à l’origine d’une rhinite hypertrophique. Il s’agit notamment d’anomalies de structure de l’appareil nasal – polypes –de fluctuations hormonales – pendant la grossesse par exemple – ou d’une prise inappropriée de certains médicaments ou de drogues.
La rhinite hypertrophique : les symptômes
Comment détecter une rhinite hypertrophique ? Les symptômes sont nombreux et variés, et gênent le patient dans son quotidien.
Rhinite hypertrophique bilatérale ou unilatérale : l’obstruction nasale comme symptôme principal
Le premier symptôme de la rhinite hypertrophique est une gêne de la respiration nasale. Le nez est obstrué et empêche la circulation fluide de l’air. Cette obstruction nasale peut gêner l’inspiration et l’expiration – on parle de rhinite hypertrophique bilatérale – ou un seul des deux mouvements – il s’agit alors d’une rhinite hypertrophique unilatérale. En tout état de cause, ce symptôme majeur s’exprime de manière plus ou moins sévère : certains patients l’observent à l’effort ou pendant le sommeil uniquement, d’autres le supportent tout au long de la journée. L’obstruction des conduits nasaux obligent à respirer par la bouche.
Eternuements et troubles des sens : les autres symptômes de la rhinite hypertrophique
Le patient atteint de rhinite est sujet à de nombreux symptômes autres que le nez bouché :
- Des éternuements qui surviennent à une intensité et une fréquence variable.
- Des écoulements nasaux – rhinorrhée – et du mucus dans la gorge.
- Les yeux irrités, rouges et larmoyants – notamment en cas de rhinite hypertrophique allergique.
- Une toux persistante due à la respiration par la bouche.
- Des maux de tête et migraines.
- Des troubles du goût et de l’audition.
- Une pharyngite ou une laryngite accompagnée de fièvre – notamment en cas de rhinite infectieuse.
Démangeaisons des yeux et de la gorge, sensation de nez qui pique… autant de symptômes de la rhinite hypertrophiques qui peuvent être traités.
La rhinite hypertrophique : les traitements
Pour diminuer la gêne, et pour éviter des complications, il est important de soigner la rhinite hypertrophique lorsqu’elle survient.
Rhinite hypertrophique : traitement en fonction de la cause de la pathologie
Avant d’envisager un remède, il est essentiel de diagnostiquer la pathologie. Rhinite chronique hypertrophique, infectieuse ou rhinite hypertrophique allergique, le traitement n’est pas le même. Pour un diagnostic précis, il est primordial de consulter un médecin spécialiste : un allergologue ou O.R.L. Le professionnel de la médecine sera apte à prescrire les examens de nature à confirmer le diagnostic – prise de sang, tests cutanés – en vue de prévoir le traitement approprié.
A noter : pour déterminer l’origine de la rhinite hypertrophique et la traiter de manière efficace, le patient devra veiller à évoquer avec son médecin son cadre de vie, sa profession et son passé familial. Certains facteurs de risque sont en effet issus du milieu de vie ou du patrimoine génétique du patient.
Soigner une rhinite hypertrophique : chirurgie ou médicaments
- Soigner une rhinite hypertrophique allergique : le traitement consiste en une prise de médicaments de type antihistaminiques, voire des corticoïdes en cas de rhinite sévère. Il doit être pris au moment des crises. Certains patients optent pour la désensibilisation, en vue de faire cesser l’allergie, mais son efficacité n’est pas garantie.
- Traiter une rhinite chronique hypertrophique : le premier réflexe est un suivi médicamenteux. A défaut de résultat probant, il peut être procédé à une chirurgie laser. Cette opération chirurgicale permet notamment de remédier aux défauts structurels des cloisons nasales.

- Le choix d'une sélection entraîne l'actualisation de la page entière.
- S'ouvre dans une nouvelle fenêtre.